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Marchés : les investisseurs hésitent (rédigé le 12/02/2019)

Point hebdomadaire // Semaine du 4 au 11 février 2019


Poursuivre le rebond au-delà des 5 050 pts pour le CAC40, alors que les banques centrales se montrent plus conciliantes qu’attendu ? Ou consolider au regard des risques accumulés et de la rapidité du mouvement de hausse initié en début d’année ?


Cette semaine, les investisseurs étaient partagés entre ces deux options alors que les résultats publiés à Wall Street et en Europe ne parvenaient pas à donner le "la" : les bonnes performances (CotyMattelDassault Sytèmes...) et les mauvaises (Electronics ArtsTwitterBénéteau...) se succédaient, même si globalement, les attentes ont été dépassées pour l’heure en termes de croissance des profits.


Et le contexte restait globalement adverse. Ainsi, la problématique du "shutdown" revenait sur le devant de la scène. Une nouvelle fermeture de l’administration fédérale est anticipée, faute d’accord sur le budget puisque Démocrates et Républicains s’opposent toujours au sujet de la frontière américano-mexicaine.


Dans le même temps, les négociations entre Washington et Pékin entraient dans leur dernière ligne droite. Donald Trump a nourri les inquiétudes des marchés en déclarant qu’il ne prévoyait pas de rencontrer son homologue Xi Jinping avant la date butoir du 1er mars. Rappelons qu’en cas d’échec, les Etats-Unis pourraient relever les droits de douane sur plusieurs centaines de produits importés de Chine.


Sur le front des changes, le dollar reprenait un peu de hauteur face aux autres devises et à la monnaie unique européenne (1,1278/€), en réaction à la révision à la baisse des prévisions de croissance de la Commission européenne. Cette dernière table sur une hausse du PIB de la zone euro de +1,3% en 2019, contre +1,9% précédemment. Pour l’Union à 27, ses prévisions ressortent à +1,5% cette année, contre +2% à l’automne, et à +1,8% au lieu de +1,9% en 2020. Pour 2019, l’exécutif européen anticipe une croissance de +1,1% en Allemagne (contre +1,8% lors de ses prévisions d’automne) et de +0,2% pour l’Italie (contre +1,2% auparavant). La prévision pour la France a également été abaissée (+1,3% contre +1,6% auparavant). Dans un tel cadre, et alors que la Fed a déjà indiqué mettre un terme à son durcissement monétaire, la Banque centrale européenne (BCE) devrait à son tour se montrer "conciliante".

 

Les chiffres allemands se sont également dégradés cette semaine (-1,6% en décembre pour les commandes industrielles). Dans ce cadre, les investisseurs se repliaient sur le marché obligataire. Ainsi, les taux de l’Allemagne et de la France se sont détendus, au plus bas de deux ans. L’OAT hexagonale ressortait à 0,55% et le Bund allemand à 0,08% (la zone négative n’est plus très loin). Le changement de cap de la BCE semble clairement anticipé. //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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