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Le repli des marchés se poursuit (rédigé le 20/11/2018)

Point hebdomadaire // Semaine du 12 au 19 novembre 2018


La remontée de l’aversion au risque fait chaque jour de nouvelles victimes. Dans un contexte toujours très lourd, marqué par la crainte d’une dégradation de la conjoncture mondiale, toutes les classes d’actif souffrent, et parmi elles, celles considérées comme les plus risquées ou les plus chères.

 

Ainsi, le Bitcoin est passé sous les 5 000 $, tandis que les grandes valeurs américaines de la technologie étaient délaissées. A cet égard, Apple inquiète suite au ralentissement des ventes d’iPhones, tout comme Facebook. Le réseau social traverse actuellement une période difficile. En Bourse, l’action a cédé près de -40% depuis son sommet touché à 218 $. La crainte d’une plus grande régulation étatique sur les données personnelles inquiète les marchés. D’autant que le groupe a connu plusieurs soucis techniques. Pour son P.-D.G. Mark Zuckerberg, Facebook est "en guerre", rapportait The Wall Street Journal. Les investisseurs se font enfin plus regardants eu égard aux excès commis sur les "GAFA" en termes de valorisation.

 

Pour autant, l’obligataire américain se détendait. Il est vrai que du côté de la Réserve fédérale, la situation économique commence à inquiéter. Richard Clarida, le vice-Président de la Fed, a ainsi laissé entendre que le cycle de resserrements monétaires pourrait bientôt toucher à sa fin. Logiquement, le dollar se repliait face aux principales devises (1,1432/€). On relèvera malgré tout que l’indice des prix à la consommation a enregistré sa hausse la plus marquée depuis neuf mois aux Etats-Unis (+2,5% sur 12 mois). La situation se complique pour la banque centrale américaine.

 

Les marchés étaient également ébranlés par la crainte d’un "Brexit" sans accord. La Première ministre britannique, Theresa May, a remporté une victoire alors que ses opposants au sein de son propre parti ne sont pas parvenus à réunir le nombre de signatures suffisant au dépôt d’une mention de censure. Mais l’incertitude domine.

 

Sur le Vieux Continent, toujours, l’Allemagne inquiétait. Au 3ème trimestre, la croissance de l’économie allemande a subi un coup d’arrêt inattendu par son ampleur. Voilà qui ravivait les inquiétudes sur une dégradation de la conjoncture au moment où la Banque centrale européenne (BCE) est censée durcir ses positions en termes de politique monétaire. Au 3ème trimestre, le PIB allemand a ainsi reculé de -0.2% par rapport aux trois mois précédents, contre -0,1% attendu. L’Office fédéral de la statistique indique que cette contraction de l’activité est "liée à des facteurs extérieurs". Pour les économistes, ce mauvais résultat s’explique par la baisse des exportations et plus certainement par celles du secteur automobile suite à l’entrée en vigueur des normes WLTP.

 

En Chine, la consommation a freiné en octobre (+8,6% contre +9,2% attendu). Dans un tel contexte, le pétrole ne parvenait pas à rebondir (57 $). //

 

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