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Des marchés toujours nerveux (rédigé le 18/01/2022)

Au cours de la semaine, les indices boursiers sont restés sans véritable tendance, les investisseurs faisant preuve de nervosité au sujet de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt. Pour 2022, le marché obligataire anticipe maintenant quatre resserrements de 25 points de base de la part de la Réserve fédérale. Le rendement des taux à 10 ans américains a par ailleurs franchi les 1,80%.

 

Sur le front économique, la publication de l’indice des prix à la consommation du mois de décembre aux Etats-Unis (+7% sur un an) n’a pas surpris. Il s’agit malgré tout de l’inflation la plus élevée depuis 1982. Les prix à la production restent également sur un rythme très élevé (+9,7% sur un an). 

En décembre, les ventes au détail ont reculé de -1,9%. Le consensus des analystes tablait pourtant sur une stabilité après un mois de novembre en légère croissance (+0,2%). Selon les explications avancées, les goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement auraient entraîné des pénuries de biens, notamment dans le secteur automobile. Et les consommateurs pourraient avoir anticipé leurs achats de Noël dès le mois d’octobre. Reste à savoir si l’inflation ne commence pas à peser sur la demande des ménages. Sur le seul mois de décembre, les stations-service ont ainsi vu leurs ventes grimper de +41% sur un an. De quoi rogner le "reste à vivre"...

 

Dans le même temps, la production industrielle a reculé de -0,1% alors que le consensus tablait sur une progression de +0,2%. Autre déception : l’indice de confiance des consommateurs mesuré par l’Université du Michigan s’est dégradé en janvier (68,8, contre 70,6 en décembre).

 

Du côté des entreprises, les publications des banques américaines ont déçu les opérateurs. L’augmentation des coûts, et plus particulièrement des salaires, semble devoir peser sur leur rentabilité.

 

Sur le Vieux Continent, l’évolution de la production industrielle a également constitué une douche froide (-1,5% sur un an).

 

En Chine, les exportations et les importations ont respectivement progressé de +20,9% et de +19,5% sur un an en décembre. Ces données marquent un tassement par rapport aux mois précédents. Le Produit intérieur brut du pays a par ailleurs gagné +4% au dernier trimestre 2021, ce qui traduit là aussi un ralentissement par rapport aux trois mois précédents. Enfin, les ventes au détail (+1,7%) sont quasiment à l’arrêt bien que Pékin cherche à stimuler la consommation intérieure.

 

Enfin et après avoir inscrit un record historique à 233 $ la tonne, les cours du minerai ont enregistré une véritable chute libre au 2nd semestre 2021. Puis au cours du mois de décembre, un rebond a pris forme. En ce début d’année, la tendance reste "haussière". Les opérateurs anticipent une amélioration de la demande en provenance de Chine où les autorités veulent relancer les investissements dans les infrastructures. 

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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