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PU # 3112 / La Fed baisse ses taux et convainc le marché (rédigé le 24/09/2024)

Comme attendu, la Réserve fédérale a réduit le loyer de l’argent. L’ampleur de son geste, -50 points de base (pdb), l’était (un peu) moins. Les investisseurs ont pris le temps de digérer la nouvelle et de se forger un avis : finalement, il s’agit pour eux d’une bonne nouvelle et les indices en ont pris acte, le Dow Jones et le S&P500 inscrivant chacun et dans la foulée un nouveau record historique. L’optimisme est (à nouveau) de mise : l’économie américaine va ralentir sans chuter, sous les bons auspices d’une Fed résolue à faire baisser ses taux de manière significative.

 

L’once d’or en profitait d’ailleurs pour inscrire un nouveau sommet à 2 634 $. Les tensions au Proche-Orient (Israël/Liban) n’y étaient pas étrangères. 

 

Le scénario idéal – et déjà vu – ne souffre pour l’heure d’aucune critique. Il pourrait toutefois en être autrement si une statistique économique venait à décevoir lourdement. L’évolution de la conjoncture aux Etats-Unis reste centrale, mais les marchés se montrent rassurés. D’ailleurs, ces derniers n’ont pas réagi à la publication, par S&P Global, d’une nouvelle dégradation de l’indice PMI d’activité dans le secteur manufacturier, tombé en septembre à son plus bas niveau depuis juin 2023 (47). La composante des services (55,4) a, il est vrai, tenu bon.

 

Des gages sont donnés à la 1ère économie mondiale, mais il en est autrement pour la zone euro où la dégradation conjoncturelle s’avère une réalité acceptée. On en voudra pour preuve la dernière livraison décevante des PMI. L’activité économique dans la zone euro s’est contractée de manière inattendue en septembre, à en juger par les données préliminaires fournies par S&P Global. Ainsi et dans le cadre d’un ralentissement généralisé à tous les pays de la région, l’indice des directeurs d’achat (PMI) est ressorti à 48,9 en septembre, contre 51 en août et un consensus de 50,5 (un chiffre au-dessus de 50 témoigne d’une expansion de l’activité ; sous 50, c’est une contraction qui est cette fois à l’œuvre). La zone euro connaît une stagnation de l’industrie des services et une accentuation du ralentissement dans le domaine manufacturier. Après deux baisses de taux de -25 pdb, la BCE va devoir en prendre acte.

 

En France, la nomination d’un gouvernement marqué à droite a plutôt rassuré. Sauf les banques alors que le marché craint de plus fortes taxations pour les grandes entreprises et leur effet récessif. 

 

Enfin, la Bourse chinoise semblait vouloir s’essayer à un nouveau rebond. La banque centrale de Chine (PBOC) a réduit de -20 pdb son taux de pension à sept jours, un geste deux fois plus fort qu’à l’accoutumée. Le ratio des réserves obligatoires des banques a été abaissé. De plus, l’institution va fournir des capitaux aux intermédiaires qui veulent acheter des actions locales. Tandis que des mesures spécifiquement destinées au marché immobilier ont été annoncées. Les Bourses locales ont bien réagi.

 

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