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PU # 3110 / L'économie inquiète les investisseurs (rédigé le 10/09/2024)

Les indices boursiers sont repartis à la baisse au cours de la semaine. Après avoir buté sur les 7 700 pts, le CAC40 a notamment inscrit un point bas à 7 341 pts. Les données mensuelles du marché de l’emploi américain (142 000 créations pour un taux de chômage de 4,2% en août), jugées décevantes, ont alimenté les craintes d’un ralentissement plus marqué que prévu de l’économie américaine. D’autant que les chiffres du cabinet ADP, lequel se focalise sur le seul secteur privé, sont également ressortis sous les attentes (99 000 contre 145 000).

 

En ce qui concerne l’ISM, il s’est affiché à 51,5 pour le secteur des services, presque inchangé par rapport à juillet (51,4). La composante manufacturière s’est pour sa part légèrement améliorée (47,2, contre 46,8 en juillet) tout en demeurant en zone de contraction (sous les 50). Dans le détail, il apparaît en outre que le sous-indice des nouvelles commandes a reculé, ce qui témoigne d’une certaine faiblesse de la demande.

 

Enfin, toujours aux Etats-Unis, les commandes à l’industrie ont progressé de +5% en juillet. Cette performance intervient toutefois après un mois de juin difficile (-3,3%).

 

En Chine, l’indice des prix à la consommation a progressé moins que prévu (+0,6% sur un an contre +0,7% attendu). L’indice des prix à la production a pour sa part reculé (-1,8% sur un an, contre -1,4% attendu), entretenant ainsi les craintes de déflation.

 

En août, les exportations chinoises ont grimpé de +8,7% sur un an, contre +7% un mois plus tôt. Le consensus des économistes attendait +6,6%. Il s’agit du cinquième mois consécutif de hausse. Dans le même temps, les importations n’ont progressé que de +0,5%, sous les attentes (+2,%) et en net ralentissement (+7,2% en juillet sur un an). Ces données confirment une nouvelle fois que la consommation intérieure reste déprimée, ce qui alimente une forme de déflation. Cette dernière offre au pays un avantage compétitif à l’étranger, lequel explique la bonne tenue des exportations. Reste que sans une reprise de la consommation des ménages, le pays demeure exposé à un ralentissement de l’économie mondiale.

 

Sur le marché des actions, les valeurs cycliques (énergie, luxe, mines) ont souffert de la dégradation des perspectives de croissance. Le cours du pétrole a inscrit un plus bas de 32 mois bien que plusieurs membres de l’Opep aient annoncé une prolongation de leurs coupes de production jusqu’à la fin novembre. Le cartel a toutefois précisé que cette décision pourrait être révisée à tout moment.

 

Les rendements obligataires américains ont reculé au cours de la semaine. Le 10 ans a notamment inscrit un plus bas annuel à 3,64%. Pour rappel, il ressortait à 4,73% en avril dernier. Alors que la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale se rapproche et que les données macroéconomiques traduisent une certaine dégradation de l’activité, les opérateurs cherchent à se positionner sur l’obligataire.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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