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Les indices décrochent (rédigé le 16/10/2018)

Point hebdomadaire // Semaine du 8 au 15 octobre 2018


Pour la première fois depuis février, les marchés boursiers ont chuté comme un seul homme. A Paris, le CAC 40 est sorti par le bas du tunnel horizontal de 300 points au sein duquel il fluctuait depuis le mois de mai. Le DAX, très exposé au commerce mondial et négativement impacté par la hausse du pétrole de par sa composante industrielle, est quant à lui à un plus bas de 18 mois.

 

Sur la semaine, seule l’once d’or et les mines aurifères ont tiré leur épingle du jeu, preuve que les investisseurs étaient en quête de valeurs refuges. La "relique barbare" a profité de l’accès d’angoisse des investisseurs pour franchir les 1 200 $ et inscrire un sommet de trois mois à 1 233 $. Le métal jaune est ainsi réapparu sur l’écran radar des opérateurs alors que le dollar demeure pourtant fort face à l’euro. Ce mouvement a profité aux mines d’or, lesquelles étaient délaissées jusqu’ici. Il pourrait s’agir d’un tournant majeur tel que nous l’anticipions encore récemment.

 

La hausse des taux d’intérêt américains constitue l’une des premières inquiétudes. Les opérateurs redoutent en effet que le retournement de cycle ne prenne forme aux Etats-Unis au moment où la Fed se fait de plus en plus offensive sur le front du resserrement monétaire. Donald Trump a d’ailleurs tenu des propos très durs contre la banque centrale américaine qui est, selon lui, "tombée sur la tête". Preuve que l’alerte est sérieuse à Wall Street, les grandes valeurs technologiques ont été lourdement vendues.

 

En Europe,le scénario d’un "Brexit" sans accord est évoqué par le Royaume-Uni comme l’Union européenne. Et les opérateurs d’évoquer à nouveau un "Lehman Brothers politique"... Dans le même temps, le dossier italien alimente également la volatilité. Le Président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a appelé le gouvernement transalpin à "baisser le ton" en matière budgétaire. Son institution n’interviendra d’ailleurs pas pour enrayer la hausse des taux italiens, à en croire son discours. Le risque politique effraie d’autant plus en Europe qu’Angela Merkel et ses alliés ont connu une défaite historique en Bavière.

 

Enfin, sur le marché pétrolier, l’Opep a laissé entendre qu’elle n’augmenterait pas sa production d’or noir. L’organisation dit craindre un excédent en 2019. //

 

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