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Une semaine très économique (rédigé le 07/07/2021)

La semaine a été écourtée en raison du 5 juillet férié aux Etats-Unis. Dès lors, la séance de ce lundi s’avérait anecdotique sur les places restées ouvertes, pour des montants engagés particulièrement faibles. Auparavant, la situation a été différente alors que Wall Street continuait d’enchaîner les records. Ainsi, les indices américains ont terminé le 1er semestre 2021 sur une hausse moyenne supérieure à +10%.

 

La reprise de l’activité économique était validée par plusieurs statistiques, dont les toujours très attendus chiffres de l’emploi. Ceux-ci ont d’ailleurs dépassé les attentes des économistes. En juin, l’économie américaine a créé 850 000 emplois non-agricoles, contre 680 000 attendu. Par rapport à la période pré-pandémie, il manque toujours 6,8 millions d’empois aux Etats-Unis au regard des données publiées par le Département du Travail. Le taux de chômage est toutefois remonté à 5,9% de la population active (+0,1 point). Sans surprise, les gains d’emplois notables sont observables dans les secteurs des loisirs et de l’hôtellerie qui ont le plus souffert des restrictions liées à l’épidémie. Selon les économistes, le retrait progressif des allocations spécifiques accordées aux sans-emplois devrait continuer à réduire le chômage sur les prochains mois.

 

Le net rebond des promesses de ventes de logements pour le mois de mai était bien accueilli. Tout comme la nouvelle hausse de l’indice de confiance du consommateur publié par le Conference Board. Le repli de l’ISM dans la région de Chicago s’avérait, quant à lui, peu commenté.

 

Durant la semaine, l’Europe est surtout restée soumise aux nouveaux développements sur le front de l’épidémie. Face à la montée des contaminations aux variants dits "delta" et "delta plus", certaines mesures de protection des populations étaient prises par différents pays de la zone. L’hypothèse d’une 4ème vague était clairement évoquée pour les prochaines semaines. Sur le plan des statistiques, l’inflation a reflué en juin dans la zone euro (+1,9% après +2% en mai), bien loin des niveaux atteints outre-Atlantique. Dans ce cadre, la Banque centrale Européenne (BCE) a toute latitude pour maintenir en l’état les conditions de sa politique monétaire, toujours très accommodante.

 

En Chine, le dynamisme économique s’est dernièrement assagi, comme attendu : l’indice PMI manufacturier publié par Caixin au titre du mois de juin a fléchi à 51,3, après 52 sur le mois précédent.

 

Enfin, le baril de pétrole (WTI) continuait de progresser. à 76,78 $, il renouait avec des niveaux inédits depuis novembre 2014. Cette nouvelle hausse s’explique par le report sine die des discussions de l’Opep+, ce qui laisse imaginer une reconduction des quotas de production de juillet sur le mois d’août. Or les marchés pariaient sur leur augmentation. Abu Dhabi entend obtenir l’autorisation d’augmenter ses extractions, ce que lui refusent pour l’heure ses partenaires.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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