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Nouvelle pluie de records (rédigé le 16/02/2021)

Les investisseurs ont continué de privilégier les actions cette semaine. L’accélération des campagnes de vaccination permet d’espérer un rebond significatif de l’activité économique. La levée de l’incertitude politique en Italie (Mario Draghi va former un nouveau gouvernement) a également constitué un point positif. Les indices européens touchaient des sommets annuels et Wall Street inscrivait de nouveaux records.

En Asie, l’indice Nikkei à Tokyo clôturait au-dessus de 30 000 pts pour la première fois depuis 1990. La publication d’une hausse de +12,7% du PIB nippon en rythme annualisé sur octobre/décembre était bien accueillie.

Sur le Vieux Continent, la Commission européenne s’est montrée plutôt optimiste au titre de ses nouvelles prévisions de croissance. Pour autant, la production industrielle de la zone euro a reculé plus que prévu en décembre (-1,6%).

L’orientation positive des résultats des entreprises, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, témoignait de la forte résilience de pans entiers de l’économie. La saison des résultats trimestriels va bientôt toucher à sa fin. Outre-Atlantique – mais la tendance est finalement assez générale à l’échelle de la planète –, ceux-ci se sont avérés jusqu’à présent plus solides que prévu, ce qui permet aux analystes de tabler sur une hausse de +2,4% des profits des entreprises composant l’indice américain S&P500. Contre une baisse attendue de -10,3% en début d’année. Ces derniers révisent d’ailleurs à la hausse et presque continuellement leurs perspectives pour les prochains trimestres. Cette robustesse un peu inattendue conduit toutefois à anticiper une hausse de l’inflation, ce qui a tendance à faire monter les taux obligataires (1,21% pour le 10 ans américain).

Les ressources de base et l’énergie marquaient plus spécifiquement des points dans l’anticipation d’une reprise de l’activité, voire d’une possible surchauffe au regard des mesures de soutien annoncées par de nombreux pays. La vague de froid, la réduction de la production saoudienne et l’annonce d’un nouveau plan de relance américain ont aussi poussé le prix du baril à son plus haut depuis un an. Le WTI, pour son échéance la plus rapprochée, s’échangeait ainsi au-dessus des 60 $. Les majors en profitaient, mais ce sont surtout les parapétrolières qui, une fois n’est pas coutume, menaient la danse.

Aux Etats-Unis justement, le plan de relance de 1 900 Mds $ souhaité par la nouvelle administration devrait être rapidement débloqué. Au rang des indicateurs, la confiance des consommateurs américains (Université du Michigan) s’est érodée en février (76,2 pts) en raison de la baisse de revenus des ménages modestes. Mais le Président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a assuré que la banque centrale américaine maintiendrait une politique monétaire accommodante. Une fois encore... //

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