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PU # 3108 / Powell confirme le changement de cap (rédigé le 28/08/2024)

Attendu tel le messie par les marchés après que ces derniers aient connu un épisode de stress très significatif début août, Jerome Powell n’a pas failli. Les investisseurs avaient déjà été rassurés, plus tôt dans la semaine, par la teneur des minutes de la Fed. En effet, lors de la réunion de l’institution des 30 et 31 juillet, il est apparu qu’une majorité de ses membres votants jugeaient "approprié d’assouplir la politique [monétaire]" en septembre. Les minutes témoignaient également de "la confiance" des membres du FOMC face à des données qui "soulignent que l’inflation va vers la cible" des +2%.

 

Ainsi, le discours du Président de la Réserve fédérale tenu à Jackson Hole (Wyoming) est allé dans le même sens. "Le temps est venu de baisser les taux", a-t-il déclaré de manière très claire. Tout en rappelant que "le calendrier et le rythme [des baisses de taux] dépendent des prochaines données, de l’évolution des perspectives et des risques sous-jacents". Les indices américains ont salué cette nouvelle, pourtant largement attendue, à l’image du S&P500 qui tentait d’accrocher un nouveau record historique.

 

Cette déclaration du banquier central américain a confirmé les anticipations du marché, anticipations toutefois largement révisées au fil des derniers mois. Tout vient à point... Certains s’interrogent toutefois sur l’opportunité d’un geste fort (-50 pdb au lieu de -25 pdb). La question du rythme des baisses de taux à venir a d’ailleurs rapidement alimenté les débats. Les données économiques resteront ainsi regardées de très près. Celle du PMI américain (indice des directeurs d’achats) sur août à 54,1 pour le Composite irait dans le sens d’une réduction du loyer de l’argent a minima. En revanche, la révision en forte baisse des créations d’emplois sur un an plaiderait pour une action plus volontariste.

 

Sur fond d’assouplissement monétaire imminent, le billet vert a nettement reculé au cours de la semaine. La devise américaine est allée jusqu’à s’échanger à 1,12 $ pour un euro. Les cambistes regardent de très près l’évolution des données économiques outre-Atlantique.

 

La locomotive européenne connaît quelques ratés. Tel est le constat qui peut être établi à la lecture de la nouvelle baisse enregistrée par l’indice IFO mesurant le moral des entrepreneurs en Allemagne. Cet indicateur très suivi a de nouveau baissé en août, pour son quatrième recul mensuel d’affilé. Il est ressorti à 86,6 pts (-0,4 pt). Le président de l’institut n’y est pas allé par quatre chemins : "l’économie allemande s’enfonce dans la crise". Le climat s’est détérioré de manière sensible dans le secteur manufacturier, plus particulièrement dans le domaine des biens d’équipement. Dans les services, la tendance était également négative. Rappelons que le PIB de l’Allemagne a reculé au 2ème trimestre de manière inattendue (-0,1%).

 

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