X
  1. Espace abonnés
Propos Utiles

Conseils boursiers depuis 1952

" Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention." Diderot

Nous contacter
01 45 23 10 57
sans surtaxe

À la une

Powell soutient Wall Street (rédigé le 16/07/2019)

Cette semaine, les indices américains ont eu tendance à faire cavalier seul. Bien que leurs variations quotidiennes soient restées très étroites, de nouveaux records historiques ont ainsi été inscrits. Le Standard & Poor’s 500 a notamment franchi le cap des 3 000 points, ce qui porte à +350% sa progression depuis le point bas de mars 2009.

 

Un homme a su trouver les mots pour séduire les investisseurs : Jerome Powell. Le Président de la Fed a jugé que l’économie américaine restait exposée à la menace d’un tassement de l’activité industrielle et d’un conflit commercial qui s’éternise avec la Chine. Il a en outre évoqué une inflation qui stagne. Bref, il a validé un par un les arguments avancés par les partisans d’une baisse du taux directeur. Bien que déjà largement anticipée, la perspective d’un assouplissement monétaire a soutenu le marché des actions.

 

L’annonce d’une hausse de +0,3% des prix au détail aux Etats-Unis en juin a en revanche été ignorée. Il s’agit pourtant de la plus forte augmentation depuis janvier 2018. Sur un an, l’inflation ressort ainsi à +2,1%, au-dessus de l’objectif de la Fed...

 

Sur le front de la guerre commerciale, aucune avancée concrète n’est à relever. Pire, la Chine a menacé de sanctionner les sociétés américaines vendant des armes à Taiwan et conseillé à Washington "de ne pas jouer avec le feu". Du côté des entreprises, le secteur pharmaceutique a souffert. Alors que l’administration Trump a renoncé à forcer les assureurs à répercuter sur les prix du programme Medicare les rabais qu’ils obtiennent sur les médicaments achetés en gros, les investisseurs craignent que le gouvernement américain ne se tourne vers les laboratoires pour faire baisser les prix. La santé est un thème de campagne, ce qui fait peser un risque législatif durable.

 

Enfin, un vent froid souffle de Chine. Au titre du 2ème trimestre, le pays a dévoilé une croissance de +6,2% de son Produit intérieur brut (PIB). Il s’agit de la performance la plus faible de l’économie chinoise depuis 1992. //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

Pour connaître nos conseils, notre méthode d'investissement et pour gagner en Bourse, abonnez-vous à Propos Utiles (12 pages d'analyses et de conseils / 48 numéros par an) en cliquant ici.

 

Copyright (c) Propos Utiles www.proposutiles.fr