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PU # 3117 / Des résultats trimestriels en demi-teinte (rédigé le 29/10/2024)

Alors que la saison des publications trimestrielles bat son plein, les investisseurs font la moue. A Wall Street, le taux de bonnes surprises ressort pour l’heure à un plus bas de deux ans. Tesla a certes brillé en dévoilant une rentabilité nettement supérieure aux attentes. Et le cigarettier Philip Morris a été recherché après avoir démontré que son recentrage sur les sachets de nicotine était bénéfique pour ses comptes. Mais ce sont un peu les arbres qui cachent la forêt. De notre côté de l’Atlantique, la moindre déception ou mauvaise nouvelle est durement sanctionnée. Les chutes d’Edenred, Eurofins Scientific, Michelin, Assystem, Valeo, Mersen ou Alten entre autres sont là pour en témoigner.

 

Sur le plan économique, les investisseurs ne peuvent que constater les évidentes difficultés du Vieux Continent. Aux Etats-Unis, l’anticipation d’un atterrissage en douceur demeure à nouveau privilégiée. Mais l’issue de l’élection présidentielle pourrait bousculer l’ordre établi, notamment sur le front de l’inflation. Les hausses de droits douaniers et les baisses d’impôts promises par Donald Trump, perçu comme ayant un léger avantage sur Harris, sont résolument inflationnistes.

 

Le cours du métal jaune a pour sa part poursuivi sa progression, preuve que les motivations des acheteurs sont à chercher ailleurs.


Le rendement des emprunts d’état américains à 10 ans a poursuivi son ascension pour inscrire un plus haut de quatre mois et demi, à 4,31%. Et ce en dépit du récent virage monétaire opéré par la Réserve fédérale. En réalité, la crainte de voir Donald Trump réitérer sa politique inflationniste de 2016 en cas de victoire le 6 novembre prochain aux élections présidentielles a incité les opérateurs à s’écarter du marché obligataire.

 

Durant le week-end, des avions de guerre israéliens ont frappé des installations militaires iraniennes. Les sites nucléaires et pétroliers n’ont en revanche pas été touchés, ce qui a été vu comme une désescalade. Les cours du pétrole ont ainsi corrigé pour revenir de nouveau aux abords de leur support des 65 $ (WTI), régulièrement testés depuis trois ans.

 

Au mois d’octobre, le PMI composite de la zone euro n’a que très légèrement rebondi (49,7, contre 49,6 le mois précédent), tout en demeurant en zone de contraction (sous les 50). Une fois de plus, le secteur manufacturier (45,7, contre 45) est resté déprimé, tandis que le compartiment des services a poursuivi son ralentissement (51,2, contre 51,4). En ce qui concerne la France, les deux indices sont ressortis sous les attentes des économistes et en zone de contraction (44,5 pour le PMI manufacturier et 48,3 pour celui des services). Au regard de ces données, la Banque centrale européenne (BCE) devrait une nouvelle fois réduire ses taux directeurs lors de sa prochaine réunion, prévue le 12 décembre.

 

Enfin, il convient de noter que les cryptomonnaies, bien discrètes depuis plusieurs mois, montraient des velléités « haussières ». Le bitcoin est sur sa résistance des 72 000 $.

 

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