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Stabilisation, entre espoir et crainte (rédigé le 23/10/2019)

Les échanges ont, dans un premier temps, été dominés par les suites de l’accord a minima conclu entre Washington et Pékin la semaine passée, chacun essayant d’y trouvant matière à s’en féliciter, sans finalement trop y croire. Les protagonistes ont pourtant fait part d’avancées significatives sur la phase 1 de ce dernier, dans le cadre d’une communication désormais bien rodée, mais qui commencerait presque à lasser les intervenants.

 

Le "Brexit" s’est également invité à l’agenda des marchés. Mais là encore, le flou reste de mise. Ainsi, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a dû renoncer à un vote sur l’accord conclu avec ses partenaires européens, avant de leur demander, à contrecœur, un nouveau délai. Westminster approuvera-t-elle la sortie de l’Union européenne d’ici le 31 octobre ? Rien n’est certain à ce sujet, mais les marchés semblent plutôt sereins à en juger par l’évolution récente de la livre sterling et des valeurs britanniques.

 

Cette semaine a également été marquée par de nombreuses publications de trimestriels, sans qu’il soit possible, pour autant, d’en tirer des enseignements à portée générale (seules 15% des sociétés du S&P500 ont communiqué sur leurs résultats). Aux Etats-Unis, les nouvelles semblent plutôt hétérogènes, jusqu’à maintenant : les chiffres de Morgan Stanley, Alcoa, Halliburton, American Express ou encore Coca-Cola ont été bien accueillis, ce qui n’a pas été le cas pour ceux de Netflix ou d’IBM.

 

Dans un autre registre, Boeing n’a pas encore dévoilé ses comptes trimestriels (prévus pour le 25 octobre), mais la valeur était dans l’œil du cyclone. L’avionneur fait face à un nouveau scandale : des messages entre deux anciens employés faisant état de dysfonctionnements un an avant la certification du 737 MAX ont été apportés au dossier. Boeing a-t-il volontairement caché ces informations dont la révélation aurait, sans doute, pu épargner 346 vies ?

 

Les dernières données économiques ont également été très commentées. Ainsi, aux États-Unis, les ventes de détail ont reculé pour la 1ère fois en sept mois (-0,3%). Le Livre Beige de la Fed montrait par ailleurs que la croissance économique a été "légère" en septembre, tandis que les entrepreneurs se montrent moins optimistes.

 

En Chine enfin, le PIB et la production industrielle décevaient. D’après les données officielles du Bureau national des statistiques, l’économie chinoise a progressé de +6% au 3ème trimestre, soit son plus bas niveau depuis vingt-sept ans. En 2018, le pays avait connu un taux de croissance de +6,6%. Ce ralentissement était anticipé (les autorités chinoises avançaient un objectif compris "entre +6% et +6,5%" pour l’année 2019) et confirme donc la trajectoire "baissière" de l’activité. Cette tendance devrait se poursuivre, à en juger par les prévisions des économistes (ainsi, le Fonds monétaire international a abaissé sa prévision pour la croissance chinoise à +5,8 % sur l’année 2020). La production industrielle chinoise est ressortie, quant à elle, à +5,8% pour la période. //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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