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PU # 3102 / Prudence à Wall Street, rebond en Europe (rédigé le 25/06/2024)

A l’approche de la fin du trimestre, les investisseurs ont choisi la prudence à Wall Street. Avec un mercredi férié (Juneteenth) et une journée des "trois sorcières  vendredi (échéances de nombreux contrats à terme sur les indices et actions), le climat était, il est vrai, peu propice à la prise de risque. D’autant que l’indicateur d’inflation PCE sera publié en fin de semaine aux Etats-Unis et que son évolution pourrait avoir des conséquences sur la conduite de la politique monétaire américaine. 

 

A ce sujet, la bonne tenue des PMI laisse penser que la baisse de taux tant attendue par les marchés pourrait être encore repoussée. En effet, le secteur privé américain se porte bien, à en juger par l’évolution de l’indice PMI des directeurs d’achat du mois de juin. Sa composante des services est ressortie à 55,1, contre 53,4 attendu et après 54,8 en mai. Celle du secteur manufacturier s’élevait pour sa part à 51,7, pour un consensus à 51 et une donnée précédente à 51,3. Le PMI Composite a progressé à 54,6, au-dessus des attentes. Le niveau élevé de ces indicateurs prospectifs très suivis témoigne d’une expansion significative de l’activité dans le pays, ce qui pourrait conduire la Réserve fédérale à repousser tout assouplissement monétaire. Les investisseurs ne parient plus que sur une baisse de taux d’ici la fin de l’année. Mais les marchés s’en contentent...

 

Preuve que la situation conjoncturelle demeure toutefois peu lisible, les ventes de détail ont progressé de seulement +0,1% en mai par rapport à avril, soit en deçà des attentes.

 

Outre-Atlantique toujours, la thématique de l’Intelligence artificielle (IA) a été – marginalement – boudée sur la semaine, comme en atteste la légère consolidation de Nvidia et des fabricants de semi-conducteurs, dans leur ensemble.

 

En Europe, les yeux sont restés rivés sur la France qui devrait traverser un épisode politique inédit aux conséquences très difficiles à prévoir. Les marchés locaux et le CAC40 ont quelque peu rebondi au cours des cinq derniers jours, mais la fébrilité restait de mise. Le spread (écart de taux) entre l’OAT française et le Bund allemand demeurait d’ailleurs élevé. En Allemagne, le moral des entrepreneurs évalué par l’indice Ifo a enregistré une baisse surprise en juin (88,6 après 89,3 en mai).

 

En Chine, les indices ont cédé du terrain. Pourtant, le nouveau responsable de la banque centrale a évoqué dans un discours le recours à de nouveaux outils de politique monétaire, comme des interventions sur le marché des obligations souveraines.

 

Enfin, les cours du pétrole ont poursuivi leur rebond initié début juin, poussés à la fois par des positionnements spéculatifs d’investisseurs qui parient sur une baisse des stocks de brut pendant l’été et par le risque géopolitique, notamment au Moyen-Orient. La frontière entre le Liban et Israël a été le théâtre d’une escalade des tirs entre Tsahal et le Hezbollah, un allié du Hamas. Le baril de WTI est repassé au-dessus des 81 $.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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