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Un nouveau plus haut à Paris (rédigé le 01/06/2021)

La plupart des places financières ont enregistré une semaine de hausse. A Paris, le CAC 40 a atteint un nouveau sommet annuel à 6 496 pts. Après s’être inquiétés d’un retour trop rapide de l’inflation, lequel déstabiliserait les banques centrales, les opérateurs ont fait preuve d’un peu plus de sérénité.

 

Les messages apaisants des responsables de la Fed comme de la Banque centrale européenne, pointant vers une réduction très progressive des soutiens monétaires, ont fini par faire leur effet. D’autant que les données macroéconomiques demeurent très bien orientées.

 

Selon les chiffres du Département du Travail américain, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage sont ressorties à 406 000, en repli de -8,5% d’une semaine à l’autre. Les dépenses des ménages américains ont, quant à elles, progressé de +0,5% en avril, en dépit d’une hausse de +3,6% de l’indice des prix à la consommation.

 

Enfin, en Allemagne, l’indice Ifo mesurant le climat des affaires a atteint 99,2 pts, contre 96,6 pts en avril. Il ressort ainsi au plus haut depuis mai 2019, et nettement au-dessus du consensus qui l’attendait autour de 98,1 pts.

 

Seules les promesses de vente de logements aux Etats-Unis ont déçu (-4,4%). Leur récente évolution avait toutefois été très positive.

 

Sur le marché pétrolier, les cours étaient également bien orientés. Les inquiétudes sur une éventuelle hausse de l’offre (la Russie prône une remontée des quotas de production face à une Arabie saoudite plus prudente au regard de la crise sanitaire indienne) se sont rapidement dissipées grâce aux bonnes données économiques, synonymes d’une demande solide de brut. De son côté, le métal jaune a poursuivi son ascension et franchi le cap des 1 900 $. L’or profite toujours de la détente des taux réels à long terme et du recul du bitcoin (36 295 $). 

 

Le billet vert a une nouvelle fois été attaqué, ce qui a amené l’indice dollar à se rapprocher de ses plus bas du début de l’année. Les propos rassurants des membres de la Réserve fédérale sur l’inflation ont pesé sur les perspectives de remontée des taux d’intérêt américains. Tandis que les bonnes données macroéconomiques en Europe et en Asie ont alimenté l’intérêt des cambistes pour des devises moins défensives.


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