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PU # 3104 / Une semaine de hausse (rédigé le 09/07/2024)

Cette semaine, les places boursières ont progressé de part et d’autre de l’Atlantique. En Europe, en dépit d’un résultat inattendu, le stress lié aux élections législatives françaises s’est dissipé, du moins pour l’heure. Tandis qu’aux Etats-Unis, l’espoir de voir la Fed opérer un assouplissement monétaire en septembre a refait surface.

 

Si l’on se fie au compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine, un "ensemble de développements" récents sont venus soutenir l’idée que l’inflation est en déclin. Par ailleurs, lors d’une table ronde au forum des banques centrales de Sintra, le Président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a jugé que les salaires ne semblaient plus représenter une menace pour les prix.

 

Au mois de juin, l’économie américaine a créé 206 000 postes, ce qui constitue une performance en ligne avec le consensus des économistes. Le chiffre de mai a, en revanche, été révisé en baisse à 218 000, contre une première estimation à 272 000. Le taux de chômage a quant à lui rebondi à 4,1% alors qu’une stabilité à 4% était attendue. Dans le même temps, le salaire horaire moyen a progressé de +0,3%. Sur douze mois glissants, il affiche une hausse de +3,9%, ce qui constitue un point bas de trois ans. L’ensemble de ces données pointent en direction d’un "refroidissement" du marché de l’emploi. Sur cette base, la probabilité d’un assouplissement monétaire de la Fed est remontée.

 

A rebours des attentes du marché, l’indice ISM des services a reculé en juin à 48,8, contre 53,8 en mai. Cette publication est venue alimenter la théorie d’un ralentissement de l’activité économique, propice à une baisse des taux.

 

Au mois de mai, la production industrielle a reculé de manière inattendue en France (-2,1%) et en Allemagne (-2,5%). En dépit de quelque "excuses" (jours fériés, arrêts réglementaires, difficultés d’approvisionnement), ce repli a été perçu comme un signal de faiblesse de l’économie européenne. De quoi convaincre la Banque centrale européenne (BCE) de baisser à nouveau ses taux ? Ce n’est pas l’avis de Christine Lagarde, la Présidente de l’institution. Selon elle, il n’y a pas d’urgence à agir, le processus de désinflation ayant tendance à ralentir. La hausse des prix est par exemple ressortie à +2,5% en juin, contre +2,6% en mai.

 

Sur le marché pétrolier, les stocks américains ont chuté dans des proportions beaucoup plus importantes qu’attendues (-12,2 millions de barils). La faute à la hausse de la demande et des exportations. Le prix de l’or noir a malgré tout reculé.

 

Enfin, alors que le bitcoin et les cryptomonnaies traversent une mauvaise passe, l’once d’or est revenue tester les 2 400 $. Le métal jaune a profité du regain d’espoir quant à une possible baisse du taux directeur de la Réserve fédérale en septembre. Dans le sillage de l’once, les mines d’or ont également progressé. D’un point de vue technique, il faudra toutefois franchir ce seuil des 2 400 $ pour initier un nouvel élan.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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