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PU # 3069 / Des très lourdes sanctions en Europe (rédigé le 31/10/2023)

La saison des publications de résultats trimestriels battait son plein, cette semaine encore. Aux Etats-Unis, parmi les entreprises du S&P500 ayant déjà rendu leurs comptes publics, 78% ont dépassé les attentes des analystes au niveau du bénéfice. Ce qui constitue un point positif. 

 

En Europe, la situation des sociétés cotées est plus délicate : seules 40% d’entre elles ont battu le consensus. Surtout, les marchés ont très lourdement sanctionné des valeurs de poids, dans des proportions rarement vues.

 

Pour le marché parisien et après Alstom et Euroapi, c’était cette fois, et pour l’exemple, le cas de Rémy Cointreau, Plastic Omnium, Worldline ou Sanofi. Ailleurs et toujours sur le Vieux Continent, on citera Siemens Energy, Natwest Group ou encore Nexi. Nombre d’analystes évoquent à cet égard des excès, lesquels témoigneraient d’une dégradation notable de la psychologie des investisseurs, par-delà les problématiques "techniques" liées au manque de liquidités. Ainsi, les indices ont poursuivi leur recul au cours des cinq derniers jours, des deux côtés de l’Atlantique.

 

Sur le front économique, le PIB américain s’est avéré robuste au titre du 3ème trimestre. L’économie américaine a ainsi surpris par sa vigueur (+4,9% en rythme annualisé, là où le consensus ressortait à +4,7%). Sur la période, c’est principalement la consommation des ménages qui a accéléré, malgré le quasi-épuisement de la surépargne liée à la crise du covid. Dans le même temps, les investissements se sont montrés dynamiques, en particulier les achats de logements. Dans ce cadre, l’hypothèse d’une récession, voire même d’un atterrissage en douceur, a été remisée. Mais cela serait, de toute évidence, aller bien trop vite en besogne. D’autant que cette nouvelle pourrait conduire la Fed à repousser l’assouplissement de sa politique monétaire.

 

L’inflation aux Etats-Unis (CPE, soit le baromètre "préféré" de la Fed), est ressortie à +3,4% sur un an en septembre. La hausse des prix reste conséquente dans les services, ce qui éloigne tout infléchissement à court terme de la position de la Réserve fédérale. Les taux, justement, se sont légèrement détendus (4,90 % pour le 10 ans américain).

 

En Europe, la BCE a maintenu ses taux en l’état à 4%. La Présidente de l’institution, Christine Lagarde, n’a pas ouvert la porte à une baisse des taux. Ce qui était attendu.

 

L’once d’or a atteint 2 009,29 $, soit son plus haut niveau depuis la mi-mai. Les investisseurs se replient sur cette valeur refuge en raison de la crise qui frappe le Proche-Orient. Tandis que les banques centrales poursuivent leurs achats. Au 3ème trimestre, elles ont augmenté leurs réserves de 337 tonnes. Depuis le début de l’année, elles ont acquis 800 tonnes d’or, soit un montant inédit, en hausse de +14% par rapport à 2022.


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