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PU # 3097 / L'inflation américaine rassure les marchés (rédigé le 21/05/2024)

Les investisseurs ont fait preuve cette semaine d’un attentisme teinté d’optimisme, à en juger par l’évolution des principaux indices. Le Dow Jones (DJIA) a franchi pour la première fois le seuil psychologique des 40 000 pts, quand le Nasdaq 100 s’offrait un nouveau record historique à 18 703 pts. A Paris toutefois, le CAC40 cédait un peu de terrain.

 

Ceux qui parient sur de multiples baisses de taux cette année ont-ils gagné la partie ? Les dossiers plus "spéculatifs" et les petites capitalisations ont rebondi plutôt fermement, ce qui semble valider ce scénario. L’hyperconcentration de la hausse sur une poignée de valeur n’est d’ailleurs plus vraiment de mise. Toutefois, l’évolution "à l’horizontale" du 10 ans américain (4,43%) laisse penser que les avis restent encore partagés sur le front monétaire. Plusieurs membres de la Réserve fédérale, dont son Président Jerome Powell, ont d’ailleurs fait leur possible pour ramener les anticipations des investisseurs à plus de mesure. Celui qui est à la tête de l’institution a clairement rappelé que les taux seront maintenus à un niveau élevé encore un certain temps en attendant que le ralentissement de l’inflation se confirme. Il a toutefois été peu écouté.

 

Les chiffres les plus importants et commentés de la semaine ont été publiés aux Etats-Unis, avec notamment l’indice des prix à la consommation ("CPI"). En avril, les prix à la consommation ont reculé de -0,3% dans le pays après une progression de +0,4% le mois précédent. Sur un an et toujours selon les données fournies par le Département du Travail, le "CPI" s’inscrit en hausse de +3,4%, conformément aux attentes, après +3,5% en mars. L’indice sous-jacent (hors énergie et produits alimentaires), qui reste privilégié par les économistes et la Réserve fédérale, s’inscrivait quant à lui sur la même période à +3,6%, conformément au consensus et toujours en glissement annuel. Il ressortait à +3,8% le mois précédent. Les marchés ont hésité sur l’interprétation de ces données, avant finalement de privilégier la hausse. Le repli de l’inflation est de mise. Mais il reste très lent. L’interprétation faite par le marché semble assez "partisane".

 

Au niveau de l’activité, l’indice Empire State a baissé plus fortement que prévu en mai (-15,6, contre un consensus à -10), ce qui va dans le sens d’un atterrissage de la 1ère économie mondiale susceptible de réduire les pressions sur les prix. De la même manière, les ventes de détail se sont stabilisées en avril alors que les économistes attendaient une hausse de +0,4%. Les marchés ont également apprécié cette donnée.

 

L’or, l’argent, le platine, le cuivre... ces métaux ont enchaîné les records cette semaine encore, sur fond de forte demande et d’offre réduite (gisements vieillissants, investissements durablement réduits...), et ce dans l’attente d’une prochaine baisse de taux aux Etats-Unis. La hausse de l’or (nouveau record inscrit à 2 450 $ l’once) s’explique également par la nervosité des investisseurs face au contexte géopolitique.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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