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L'inquiétude n'a pas empêché la hausse (rédigé le 20/04/2021)

Les marchés boursiers ont, de la même manière que la semaine passée, significativement progressé. A Paris ainsi, le CAC40 accrochait les 6 300 pts. De l’autre côté de l’Atlantique, de nouveaux records historiques étaient inscrits à Wall Street pour ce qui est du Dow Jones et du S&P500. Pour autant, l’inquiétude demeure.

Ainsi, la publication des chiffres de l’inflation aux États-Unis a ravivé la crainte d’une surchauffe de l’économie. Selon le Département du Travail, le "CPI"» a progressé de +0,6% sur le mois de mars, après une hausse de +0,4% en février. Sur une année, l’inflation américaine ressort donc à +2,6%, contre +1,7% le mois dernier. Si les économistes s’attendaient globalement à cette "performance", elle n’en marque pas moins le retour à une hausse des prix inédite depuis près de huit ans et demi. L’indice de base, excluant les catégories volatiles de l’énergie et des produits alimentaires, s’inscrivait en hausse de +0,3% sur un mois et de +1,6% sur un an. Les tensions sont présentes, mais elles restent encore mesurées.

D’ailleurs, le 10 ans (T-Notes) remontait à 1,62% après être tombé récemment à 1,53%, ce qui pesait plus spécifiquement sur les valeurs de la technologies et l’ensemble des dossiers valorisés sur la base de d’une forte croissance de leurs revenus. Ce mouvement était également perceptible en Europe où l’OAT française à 10 ans repassait en territoire positif.

Pourtant, Jerome Powell, le Président de la Fed, a une fois encore, et tel un mantra, répété qu’une hausse des taux d’intérêt était "très improbable" avant 2022. La parution du Livre Beige de l’institution américaine a été peu commentée. Il montre toutefois une reprise de l’activité touristique et des loisirs dans la 1ère économie mondiale où la campagne de vaccination est menée de façon très efficace.

Les investisseurs ont préféré porter leurs regards sur les valeurs alors que la saison des publications trimestrielles vient de débuter. Les banques ont fait forte impression. Il en a été de même pour Coinbase qui faisait son entrée sur le marché. La plate-forme d’échanges de crypto-monnaies a été introduite à 250 $, et culminé à 430 $ avant de clôturer à 328 $. Par ailleurs, le pétrole est reparti de l’avant après l’annonce d’un repli des stocks américains. Le baril de qualité WTI s’échangeait dans la zone des 64 $.

Enfin, l’once d’or a progressé cette semaine pour s’échanger dans la zone des 1 770 $. Selon Reuters, la Chine a autorisé ses banques nationales et internationales à importer de grandes quantités de métal jaune dans le pays. Les autorités ont mis un terme (provisoire ?) à la politique des quotas suivie jusque-là afin de répondre à une demande en forte hausse liée à la sortie de crise. L’Inde est également avide d’or en ce moment.

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