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Une correction pour le Nasdaq (rédigé le 08/09/2020)

Au cours des dernières séances, le Nasdaq a franchi les 12 000 points pour la première fois de son histoire avant d’enregistrer sa plus forte baisse quotidienne depuis le mois de mars. Les grandes capitalisations du secteur technologique, à savoir Apple, Amazon, Alphabet ou encore Microsoft ont toutes trébuché. Tesla a même perdu jusqu’à -25% en quatre séances. Les commentateurs ont tenté d’expliquer cette chute par les craintes autour de l’élection présidentielle américaine, les tensions diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine ou encore le retard pris par la seconde phase du plan de relance de l’administration Trump.

 

En réalité, après avoir enregistré son meilleur mois d’août depuis 1984, Wall Street avait tout simplement besoin de souffler. Ce repli a logiquement affecté les actions européennes dans des proportions limitées, la récente hausse leur ayant peu profité. L’indice CAC 40 bataille encore et toujours autour des 5 000 points.

 

Sur le plan macroéconomique, après la création de 1,4 million d’emplois, le taux de chômage américain a reculé à 8,4% en août, repassant sous les 10% pour la première fois depuis avril. Le consensus ressortait à 9,8%. D’après les chiffres ADP, le secteur privé a toutefois créé deux fois moins de postes que prévu (428 000). A en croire le Livre Beige de la Réserve fédérale, le rebond de l’activité économique reste d’ailleurs modeste, avec un ralentissement de la croissance de l’emploi, notamment dans les services.

 

En zone euro, l’indice PMI composite est retombé à 51,9 en août, contre 54,9 en juillet. Les prix à la consommation ont en outre reculé pour la première fois depuis 2016, de -0,2% sur un an. Le débat est relancé au sein de la Banque centrale européenne sur la nécessité de dévoiler de nouvelles mesures. Le chef économiste de l’institution a ainsi évoqué le besoin de stimuler l’inflation.

 

Selon le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’Information sur l’énergie, les stocks commerciaux de brut des Etats-Unis ont reculé de -9,4 millions de barils (Mb) la semaine dernière pour ressortir à 498,4 Mb. Le consensus s’attendait à un repli de seulement -2 Mb. La baisse des importations et le ralentissement de la production locale ont pesé sur les réserves qui touchent ainsi leur plus bas niveau depuis le mois d’avril. Cette nouvelle n’a toutefois pas profité au cours du baril WTI, lequel a reculé de -9% sur la semaine. L’annonce d’une baisse des prix pour l’or noir saoudien à destination de l’Asie a pesé. Les intervenants redoutent que l’excès d’offre ne se maintienne plus longtemps que prévu.

 

Enfin, en Chine, l’activité manufacturière s’est inscrite en août, pour le second mois d’affilée, à son plus haut niveau depuis neuf ans. Selon le cabinet IHS Markit, l’indice des directeurs d’achats (PMI) s’est établi à 53,1, contre 52,8 en juillet, porté par les nouvelles commandes. Pour la première fois depuis le début de l’année, le sous-indice des exportations est par ailleurs en territoire positif, ce qui se traduit par une amélioration du marché du travail.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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