Loi de Finances 2025 : les nouveautés

Palais Nourbon de l'assemblée nationale à Paris

La crise politique perdure en France, même si le Premier ministre est finalement parvenu à trouver un équilibre autour d’un projet commun et très peu ambitieux. Il est vrai que les oppositions ont fait le choix du calcul politique. Tout d’abord en refusant de participer à un gouvernement transpartisan. Puis en exigeant que l’exécutif reprenne quelques éléments de leurs programmes jugés essentiels (pour résumer : moins d’économies et plus de dépenses). Pourtant peu porté sur la radicalité, François Bayrou a donc été obligé de revoir sa copie sous la dictée du Parti socialiste, dans le but de s’éviter d’être censuré et contraint, très rapidement, de faire ses cartons. Mission remplie donc… mais à titre personnel uniquement. L’impression générale qui ressort de ces tractations de bas étage est la suivante : nos femmes et hommes politiques n’ont toujours pas pris conscience de la situation financière dramatique du pays et de la nécessité – ô combien impérieuse – de réduire la dépense publique et de redéfinir les actions d’un état devenu tout à la fois obèse et inefficace, inégalitaire d’un point de vue générationnel et profondément défaillant pour ce qui relève de ses missions régaliennes, pourtant essentielles (justice, police, défense, diplomatie). Plus de dépenses et plus d’impôts constitue donc toujours pour notre classe politique un horizon indépassable.

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