Le bilan 2024 de nos conseils boursiers sur les Favorites

PU # 3119 / Euphorie post-électorale... à Wall Street

Au cours de l’exercice 2024, nous avons réalisé 62 opérations sur notre sélection de Favorites, ce qui représente environ 5 ordres par mois. Le rythme s’inscrit sous notre moyenne historique d’activité (environ 7 par mois), et en repli par rapport à 2023 (85 opérations).

Le taux de réussite (soit le pourcentage d’opérations débouclées gagnantes) ressort à 94% et reste très proche de notre moyenne de long terme, laquelle est de 93%. Le flux d’opérations (11 au 1er trimestre, 14 au 2ème, 21 au 3ème et 16 au 4ème) s’est intensifié durant l’été, période marquée par un regain de volatilité (le seul de l’année !) sur l’ensemble des marchés d’actions.

Une durée de détention majoritairement inférieure à 2 ans

Au final, nous avons réalisé sur douze mois 48% d’achats/renforcements (contre 35% en 2023) et 52% de ventes/allègements (contre 65% en 2023). Après un exercice 2023 où nous avions profité du regain de forme des actions pour concrétiser des plus-values, réduire notre exposition et regarnir le poste de liquidités, nous avons renoué avec une stratégie équilibrée en termes d’achats et de ventes.

En termes d’horizon d’investissement, il apparaît que 38% de ces ventes/allègements (contre 64% en 2023) ont permis de réaliser des gains de très court terme (soit une détention inférieure à 12 mois). Sur ces opérations, la durée moyenne de détention ressort à 6 mois. La performance moyenne s’affiche quant à elle à +20,32% (contre +17,23% en 2023), ce qui reste un score appréciable.

Il convient par ailleurs de noter que 76% des ventes/allègements (contre 84% en 2023) ont porté sur des titres détenus depuis moins de 2 ans, pour un gain moyen de +26,16% (contre +19% en 2023). Au-delà de 2 ans de détention, le gain moyen aura été de +193%. Il est vrai que nous avons choisi de concrétiser d’importants gains latents sur la technologie américaine.

Globalement, le recul de la volatilité des actions a provoqué un allongement de quelques mois de la durée de nos investissements.

Un recours encore accru aux ETF

La proportion d’opérations sur les valeurs françaises a été relativement stable d’une année sur l’autre. Celle portant sur des ETF a en revanche bondi puisqu’elle est passée de 13% en 2023 à 28% en 2024. Il s’agit là d’un choix assumé qui nous permet d’intervenir facilement sur de nouvelles zones géographiques, mais aussi d’investir sur des secteurs absents de la cote européenne. Si certains ETF peuvent être éligibles au PEA, il est indispensable de disposer parallèlement d’un compte-titres pour être en mesure d’opérer sur l’intégralité de la sélection.

Des allers/retours moins fréquents cette année

Pour un investisseur qui n’aurait suivi nos conseils qu’à partir du 1er janvier 2024, 5 allers/retours, ont pu être débouclés avant le 31 décembre 2024 pour un gain moyen de +20,22% par opération et une durée de détention moyenne de 5,2 mois. Là encore, le manque de volatilité nous a freiné puisque nous réalisons habituellement une quinzaine d’allers/retours dans l’année.

Toujours pour cet abonné ayant commencé à suivre nos conseils le 1er janvier 2024 en appliquant notre méthode d’investissement (notez que le respect des degrés d’exposition est ici primordial), les lignes encore potentiellement détenues en portefeuille affichent, pour l’heure, une plus-value latente de +5,4%.

L’exercice 2024 aura vu les indices européens « sous-performer » très largement Wall Street. Tandis que sur le marché américain, une poignée de valeurs aura fait la performance des indices. Jamais depuis les années 1970, la concentration des marchés n’aura été aussi élevée. Cette situation, couplée à une quasi-disparition de la volatilité, a réduit les pistes d’investissement et surtout la fréquence de nos manœuvres. Quoi qu’il en soit, de tels déséquilibres ne sauraient durer. L’année 2025 est d’ores et déjà marquée par un retour de la volatilité. Comme entre 2016 et 2020, la présidence Trump va inévitablement conduire à des soubresauts que nous chercherons à exploiter. Au regard de la situation politique française, le poids des valeurs hexagonales pourrait par ailleurs encore être réduit au profit de titres européens, américains ainsi que d’ETF.

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