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PU #3001 / Une respiration bienvenue (rédigé le 24/05/2022)

Alors que nombre d’intervenants, soucieux de justifier a posteriori le décrochage des marchés, n’ont eu de cesse au cours de la semaine de prévoir pire encore, les indices ont finalement reculé dans des proportions marginales. Certains éléments ont même été perçus comme positifs, à l’image des déclarations du Président américain Joe Biden concernant une possible levée des tarifs douaniers sur les importations de biens chinois. Ou encore le lancement d’un nouveau partenariat économique entre les Etats-Unis et les pays de la zone Asie-Pacifique.

 

Cette relative accalmie sur les marchés a également permis aux rumeurs de fusions et acquisitions de s’exprimer pleinement (les secteurs du cloud et des jeux vidéo étaient plus particulièrement entourés).

 

Sur le Vieux Continent, la publication en Allemagne d’un indice IFO supérieur aux attentes était, là encore, bien accueillie. Le climat des affaires dans le pays a bénéficié d’une embellie inattendue au cours du mois de mai, grâce à la reprise de l’activité dans les services consécutive à la levée complète des mesures de restrictions liées à la covid-19. Cet élément positif est venu compenser l’impact négatif de l’inflation, des tensions observées dans les chaînes d’approvisionnement et de la guerre en Ukraine. Ainsi, l’indice du climat des affaires de l’institut d’études économiques IFO est remonté à 93 après 91,9 (révisé) en avril. Le consensus ressortait à seulement 91,4. L’évolution de la consommation va continuer d’être scrutée de près alors que les anticipations en termes de PIB sont révisées en baisse.

 

Toutefois, l’envolée historique des prix de gros outre-Rhin (+33,5% en avril sur un an), portée par l’énergie, a pesé sur les indices. L’inflation et ses conséquences délétères continuent en effet d’être au centre des débats, ce qui pesait sur les valeurs de la consommation.

 

La Banque centrale européenne (BCE) a donné de la voix à ce sujet. La Présidente de l’institution, Christine Lagarde, a déclaré que "sur la base des perspectives annuelles, [la BCE] est susceptible d’être en mesure de sortir des taux d’intérêt négatifs d’ici la fin du 3ème trimestre". Les marchés tablent désormais sur 110 points de base de hausses de taux cette année, soit des relèvements d’un quart de points de pourcentage à chacune des réunions de la BCE à compter de juillet

 

Le Bund, la référence de la zone euro en termes d’emprunts d’Etat, se tendait à 1,01%. L’euro regagnait un peu du terrain perdu récemment face au dollar à 1,0728 $, après un point bas touché à 1,0348 $ le 13 mai dernier. La mise au point de la BCE sur son programme de durcissement monétaire n’y est évidemment pas étrangère. En effet, le différentiel de rémunération ne va probablement pas s’étirer comme attendu alors que l’institution de Francfort entend durcir le ton rapidement contre l’inflation.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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