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L'Europe se dinstingue (rédigé le 16/11/2021)

Cette semaine – une fois n’est pas coutume –, les indices européens ont "surperformé" Wall Street, en proie à une légère hésitation. Le CAC 40 est notamment parvenu à clôturer 4 fois dans le vert, ce qui porte son total de séances positives à 12 sur les 13 dernières. Bien que le secteur du luxe ait retrouvé de l’allant, la progression de valeurs et compartiments habituellement moins en verve laisse à penser que les investisseurs sont en quête de nouvelles idées et qu’ils se tournent assez naturellement vers les titres en retard ou affichant une décote, par exemple dans les télécoms, la distribution ou l’énergie.

 

Aux Etats-Unis, le titre Tesla a pesé sur la cote : il s’affiche en repli de -24% par rapport à ses récents plus hauts, affecté par l’annonce d’une vente d’actions par son principal actionnaire, Elon Musk. Dans le secteur des véhicules électriques, l’exubérance reste toutefois de mise : ainsi, Rivian, qui n’a lancé qu’en septembre dernier la production de son premier véhicule, a bondi de +22% pour son premier jour de cotation. Le groupe est valorisé environ 110 Mds $, soit plus que General Motors ou Ford.

 

Sur le front macroéconomique, les opérateurs sont restés relativement sereins après l’annonce d’une nouvelle progression de l’inflation aux Etats-Unis. Selon les données publiées par le Département du Travail américain, les prix à la consommation ont progressé de +0,9% en octobre. Sur un an, l’inflation ressort désormais à +6,2%. Il faut remonter à novembre 1990 (et la guerre du Golfe) pour retrouver une hausse des prix aussi forte. En excluant l’énergie et les denrées alimentaires, l’inflation a atteint +0,6% sur un mois et +4,6% sur un an, preuve que le phénomène tend à se propager à l’ensemble de l’économie. Les prix à la production ont quant à eux bondi de +8,6% sur un an. Face à ces chiffres, le Président Biden a indiqué qu’inverser la tendance constituait pour lui "une priorité". Comment compte-t-il s’y prendre ? Personne ne le sait.

 

Les investisseurs n’en ont pas moins acheté de l’or, portant l’once au-delà des 1 860 $. Dans son sillage, les mines ont également progressé.

 

Les consommateurs sont plus inquiets : leur confiance, mesurée par l’Université du Michigan, est ressortie en baisse à un plus bas de 10 ans.

 

En Chine, la production industrielle (+3,5%) et les ventes au détail (+4,9%) du mois d’octobre ont dépassé les attentes. Pour autant, la banque centrale chinoise devrait choisir de réduire encore le montant des réserves obligatoires des banques pour soutenir l’activité.

 

Enfin, l’euro a nettement reculé face au dollar pour inscrire un plus bas de 16 mois (1,1362 $). Selon les cambistes, la nouvelle vague de l’épidémie de covid-19 en Europe pèse sur la monnaie unique. De même, l’orientation de la politique monétaire de la Banque centrale européenne tend à l’affaiblir. La présidente de l’institution, Christine Lagarde, a de nouveau jugé "très improbable" une hausse de taux en 2022.

 

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