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Le Nasdaq reprend la main (rédigé le 23/11/2021)

Après avoir "surperformé" la semaine passée, les indices européens sont quelque peu rentrés dans le rang. A l’inverse, le Nasdaq a retrouvé le devant de la scène, entraînant dans son sillage le Standard & Poor’s 500. La forte hausse des cas de contamination au covid-19 en Europe n’y est pas pour rien. Les mesures de confinement annoncées aux Pays-Bas et en Autriche ainsi que les restrictions mises en place en Allemagne ont incité les investisseurs à se détourner des valeurs dont l’activité est très liée à la réouverture de l’économie.

 

Dans le même temps, ils se sont portés à l’achat sur les géants de la technologie, perçus comme des valeurs refuge dans un contexte incertain. La hausse du Nasdaq a toutefois masqué d’importantes disparités. Si les fameux Gafam ont permis à l’indice d’inscrire de nouveaux records, nombre de sociétés innovantes à forte croissance et chèrement valorisées ont corrigé, parfois dans des proportions très marquées (Roku, Teladoc, Upstart, Palantir, Twilio...). Ce phénomène doit inciter à la prudence. Sur le front macroéconomique, les investisseurs ont salué la hausse des ventes au détail (voir ci-dessous) ainsi que le rebond de la production industrielle aux Etats-Unis (+1,6% en octobre et +5,1% sur un an, à un sommet depuis décembre 2019).

 

Selon le Département du Commerce, les ventes au détail ont progressé de +1,7% aux Etats-Unis en octobre alors que le consensus des économistes tablait sur une hausse plus modeste, de +1,2%. Il s’agit du rythme le plus élevé ayant été enregistré depuis mars 2021. Même si cette performance a été quelque peu alimentée par l’inflation (+0,9% en octobre), notamment des prix de l’essence, elle a été perçue comme un indicateur rassurant sur la vigueur de la consommation américaine à l’orée des fêtes de fin d’année. Cette nouvelle a renforcé l’anticipation d’un resserrement monétaire de la part de la Réserve fédérale. Ce qui s’est traduit par une hausse du dollar face à l’euro.

 

Alors que le Nasdaq et le Standard & Poor’s 500 ont inscrit de nouveaux records historiques, certains indices américains montrent des signes d’essoufflement. C’est notamment le cas du Dow Jones dont la performance est nulle sur trois mois. La référence new-yorkaise, qui affiche une exposition moins marquée à la technologie, souffre de la correction de titres tels que Visa, Disney, 3M ou encore Boeing.

 

Le maintien de Jerome Powell à la tête de la Fed a déçu. Du côté du pétrole, les cours étaient orientés à la baisse (76,32 $ pour le WTI) en raison des craintes liées à l’impact des restrictions sanitaires sur la demande européenne. Le possible déblocage des réserves stratégiques aux Etats-Unis et au Japon pesait également. L’Opep a toutefois averti que si de telles mesures étaient prises, elle adapterait sa politique en conséquence. Sous-entendu : elle ne relèvera pas sa production comme anticipé...

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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