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Le CAC40 franchit les 7 000 pts (rédigé le 09/11/2021)

L’euphorie règne sur les marchés financiers, si bien que l’indice de référence parisien est parvenu à se hisser au-dessus des 7 000 pts, établissant au passage un nouveau record historique. Depuis l’arrivée des vaccins anti-covid, il y a un peu moins d’une année, il a rebondi de près de +40%. Et le creux à 3 632 pts enregistré au plus fort de la crise épidémique du printemps 2020 paraît aujourd’hui totalement anachronique La plupart des indices européens, qu’ils soient établis dividendes réinvestis ou non, évoluent d’ailleurs sur des sommets inédits. Les investisseurs estiment désormais que tous les clignotants sont au vert, faisant preuve d’un optimisme rarement vu.

 

Le record établi par le CAC40 ne risque-t-il pas de devenir rapidement caduc au regard du contexte ? Les investisseurs s’interrogent certes, mais les "baissiers" restent très discrets. 

 

Aux Etats-Unis également, mais là presque selon une "habitude", des nouveaux pics inédits ont été touchés par le Nasdaq et le S&P500. Il est vrai que les bons résultats d’entreprises ont continué de pleuvoir outre-Atlantique (81% des entreprises du S&P500 ont dépassé les attentes, selon Refinitiv), permettant au marché de poursuivre sur son élan. La saison des publications trimestrielles va toutefois bientôt prendre fin, ce qui va priver les investisseurs d’un stimulus.

 

Mais d’autres éléments porteurs vont rester présents. Ainsi, la Réserve fédérale américaine s’est montrée plus conciliante que prévu à l’issue de sa dernière réunion. Jerome Powell, son Président, a ainsi déclaré que la banque centrale pouvait être "patiente" avant de relever les taux d’intérêt et que l’inflation, jugée pourtant "élevée", s’expliquait par des raisons "qui devraient être temporaires"

 

Pour les marchés, la chose est entendue : la Fed ne relèvera pas ses taux avant 2023. Le rendement des emprunts d’Etat américain à 10 ans se détendait pour finir la semaine à 1,476%. L’or en profitait, du coup, pour se redresser au-dessus des 1 800 $ l’once.

 

Toujours aux Etats-Unis, l’adoption par le Congrès du plan d’investissements dans les infrastructures de 1 000 Mds $ voulu par le Président Biden constituait là aussi un motif de satisfaction. L’euphorie est clairement présente et s’emparait plus nettement encore de certains secteurs, tandis que le Bitcoin franchissait les 67 000 $.

 

Enfin, pas de surprise du côté de l’Opep et de ses alliés regroupés sous le nom d’Opep+. Comme prévu, le cartel élargi a décidé de relever sa production de 400 000 barils par jour. Et comme prévu, il n’a pas souhaité donner suite aux demandes américaines pour une ouverture plus franche des vannes destinée à faire baisser les cours. Le baril de pétrole de qualité WTI (West Texas Intermediate) s’échangeait ainsi vers 82 $.

 

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