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PU # 3111 / Les banques centrales, au centre du jeu (rédigé le 17/09/2024)

Une fois encore, ce sont les banques centrales qui ont été au cœur des débats cette semaine. Pour ce qu’elles ont fait tout d’abord, puisque la Banque centrale européenne (BCE) a, comme prévu, abaissé ses taux d’intérêt de -25 points de base (pdb), le "Refi" passant de 3,75% à 3,50%. Dans le même temps, l’institution a relevé sa prévision pour l’inflation sous-jacente en 2024 et 2025 (+2,9% et +2,3%, contre +2,8% et +2,2% auparavant) et abaissé ses attentes en termes de croissance (+0,8% et +1,3%, pour des prévisions initiales de +0,9% et +1,4%). Des questions subsistent, malgré l’assagissement de l’inflation.

 

Mais les investisseurs ont surtout regardé vers les états-Unis alors que la Réserve fédérale va initier un assouplissement monétaire cette semaine. La question est ici de savoir si la Fed agira a minima (-25 pdb) ou si elle se montrera plus volontaire (-50 pdb). Les marchés restent divisés sur la question. Un geste fort pourrait être vu comme l’aveu d’un ralentissement économique significatif. Et effrayer les marchés qui, sur ce sujet, ont récemment fait montre d’une grande anxiété.

 

Du côté des statistiques et toujours outre-Atlantique, l’indice des prix à la production ("PPI") est ressorti au-dessus des attentes (+0,2% en août sur un mois), mais la chute des prix de l’essence, actuellement à l’œuvre, devrait avoir de rapides effets désinflationnistes, ont estimé les analystes. D’ailleurs, le "CPI" (indice des prix à la consommation) s’est avéré moins élevé qu’attendu (+2,5%, contre un consensus à +2,6%). Dans ce cadre, les marchés américains ont bien progressé, le S&P500 inscrivant même un nouveau record historique. Les grandes capitalisations technologiques ont été plus spécifiquement entourées.

 

En Chine, une nouvelle salve de statistiques a montré que le pays continuait de broyer de noir. En Chine, la production industrielle a augmenté de +4,5% en glissement annuel sur le mois d’août, en baisse par rapport au taux de +5,1% enregistré un mois plus tôt. Il s’agit de la croissance la plus faible de cet indicateur depuis mars, a rapporté le Bureau national des statistiques (BNS). Dans le même temps, les ventes de détail ont augmenté d’un modeste +2,1% sur 12 mois, en baisse là encore par rapport à la hausse de +2,7% inscrite en juillet. Enfin, on relèvera que les Investissements directs étrangers (IDE) se sont contractés de -31,5% entre janvier et août 2024, en comparaison avec l’année antérieure. La conjoncture reste très maussade dans le pays. L’entêtement idéologique de Xi Jinping pose vraiment problème.

 

Bien que les craintes pesant sur la dynamique conjoncturelle américaine restent de mise, les prix du pétrole ont rebondi cette semaine. Le baril de WTI accrochait ainsi les 70 $. Le passage de l’ouragan Francine pèse sur la production d’hydrocarbures dans le golfe du Mexique. Le marché surveille également la Réserve fédérale, dans l’espoir que la baisse des taux favorise la croissance économique et donc la demande de pétrole. 

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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