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Retour de Wall Street au plus haut (rédigé le 26/10/2021)

La correction enregistrée en septembre est d’ores et déjà effacée pour le Dow Jones et le Standard & Poor’s 500. Les deux indices ont inscrit de nouveaux records, portés par la finance, l’énergie ou encore la pharmacie. Le Nasdaq, axé sur les valeurs technologiques, est resté plus en retrait alors que les GAFA (Alphabet, Amazon, Facebook et Apple) s’apprêtaient à publier leurs comptes trimestriels.

 

Pour l’heure, la saison tient ses promesses aux Etats-Unis : 84% des entreprises du S&P 500 ayant dévoilé leurs bénéfices ont battu le consensus, avec un écart moyen de 12 points. La croissance atteint +29%.

 

A Paris, le CAC 40 a eu tendance à plafonner, certains chiffres d’affaires étant salués (L’Oréal) et d’autres sanctionnés (Kering). Du côté des statistiques, Au titre du mois de septembre, l’inflation dans la zone euro est ressortie à +3,4% en rythme annuel. L’envolée des prix de l’énergie (+17,6%) explique bien évidemment une grande partie de la tension constatée sur les prix. Mais les biens alimentaires ont également tiré l’inflation vers le haut. En excluant ces deux catégories jugées volatiles, les prix ont progressé de +0,4% d’un mois sur l’autre et de +1,9% sur un an. Rappelons que "l’objectif" fixé par la Banque centrale européenne (BCE) est de +2%. Pour l’heure, celle-ci juge que le phénomène est transitoire et qu’il n’y a pas d’urgence à agir. Reste à savoir si l’institution aura le temps de resserrer sa politique avant que l’inflation n’affecte l’activité économique.

 

En Chine, Evergrande a effectué un nouveau versement pour régler une échéance obligataire et éviter un défaut de paiement. Les opérateurs semblaient rassurés sur la restructuration à venir de la dette du groupe.

 

Sur le front économique, la publication du Livre Beige de la Réserve fédérale a révélé qu’un nombre croissant d’entreprises s’estimaient en mesure de répercuter les hausses de coûts sur leurs clients. De quoi alimenter l’inflation... Lors d’une conférence virtuelle, le Président de la Fed, Jerome Powell, a réaffirmé que le temps de la réduction des achats d’actifs était "proche".

 

Du côté de l’emploi, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont continué de reculer pour atteindre un nouveau plus bas depuis le début de la pandémie (290 000). Cet indicateur pointe vers de nouvelles tensions salariales.

 

Par ailleurs, les stocks de pétrole brut ont reculé sur la semaine de 400 000 barils aux Etats-Unis alors que le consensus attendait une quatrième hausse consécutive. Le cours de l’or noir reste proche de ses récents plus hauts.

 

Enfin, les cours de l’or ont franchi le seuil des 1 800 $ l’once, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis début septembre. Le regain d’inflation conjugué à une hausse toujours très étroite des taux d’intérêt incitent les investisseurs à se tourner vers le métal jaune. Les mines d’or ont également profité d’un net courant acheteur. Sur le plan graphique, le franchissement des 1 820 $ constituerait un signal très encourageant.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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