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PU # 3103 / Le CAC40, de nouveau en baisse (rédigé le 02/07/2024)

Au lendemain du premier tour des élections législatives françaises, le marché parisien a essayé d’opérer un rebond. La plupart des investisseurs anticipent désormais une absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, laquelle constituerait à leurs yeux la garantie d’un certain statu quo en matière de politique économique et budgétaire. D’un strict point de vue technique, le seuil des 7 460 pts confirme être un support à surveiller.

 

Sur le front macroéconomique, les données en provenance des Etats-Unis n’ont pas été source de volatilité. Sans surprise, l’inflation a marqué un léger ralentissement. L’indice des prix PCE est ressorti en hausse de +0,3% en mai, en ligne avec les attentes et au même niveau que le mois précédent. Sur douze mois glissants, l’inflation a décéléré à +2,6%, là encore sans surprise. En excluant les éléments volatils (énergie et produits alimentaires), la hausse des prix est de +0,1% sur un mois et de +2,6% sur un an. Dans un premier temps, cette publication a provoqué une détente des rendements obligataires américains. Mais celle-ci a fait long feu. En réalité, la décrue de l’inflation apparaît de plus en plus lente, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à maintenir ses taux inchangés cette année, pour ne véritablement commencer à les réduire qu’en 2025.

 

Dans le même temps, la dernière estimation trimestrielle de croissance pour l’économie américaine (+1,4%) témoignait du ralentissement de l’activité. En mai, les dépenses de consommation des ménages américains ont progressé de +0,3% après une baisse de -0,1% en avril, alors que leurs revenus ont augmenté de +0,5%, après +0,3% en avril. Selon l’enquête du Conference Board, la confiance des consommateurs s’est pourtant dégradée (100,4 pts en juin, contre 101,3 pts en mai). Enfin, les ventes de maisons neuves ont chuté de -11,3%, ce qui a contribué à une hausse des stocks.

 

En zone euro, l’indice PMI du secteur manufacturier de la zone euro est ressorti à 45,8 en juin, à un plus bas de deux mois et toujours en zone de contraction depuis juillet 2022. Au lendemain du 1er tour des législatives françaises, l’euro a profité d’un regain d’intérêt de la part des cambistes. La monnaie unique a en effet inscrit un plus haut de 15 jours à 1,0776 $. Ce rebond n’a toutefois pas tenu. D’une part parce que l’incertitude politique demeure tout de même élevée (les sondages se contredisent). D’autre part, parce que les données européennes militent pour des baisses de taux.

 

Enfin, en Chine, les données économiques étaient également mal orientées au titre du mois de juin. L’indice PMI composite a reculé à 50,5, contre 51 en mai, affecté par le recul du secteur des services. à l’occasion du 3ème plénum, qui réunira les principaux dirigeants politiques locaux du 15 au 18 juillet prochains, des mesures supplémentaires de soutien à l’économie ainsi que de nouvelles réformes, notamment du système fiscal, devraient être annoncées. 

 

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