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L'optimisme prévaut (rédigé le 22/07/2020)

Le courant acheteur a repris le dessus au cours de la semaine passée. Les résultats des grandes banques américaines, attendus avec anxiété, n’ont finalement pas affolé les investisseurs. Certes, les établissements ont passé des provisions record pour faire face aux défauts de crédit à venir (ce qui a conduit Wells Fargo à enregistrer sa première perte en dix ans), mais les activités sur les marchés financiers leur ont généralement permis de battre le consensus (très pessimiste).

 

Du côté des valeurs technologiques, les attentes ont été plus difficiles à atteindre. Netflix a ainsi déçu après avoir pourtant gagné 10,1 millions de nouveaux abonnés au 2ème trimestre. Sur le front sanitaire, la progression de l’épidémie de covid-19 dans le sud et l’ouest des Etats-Unis était ignorée, aucune mesure de confinement généralisée n’étant envisagée.

 

Les annonces positives en provenance de Moderna et AstraZeneca portant sur le développement d’un vaccin étaient en revanche saluées.

 

Aux Etats-Unis, les données macroéconomiques ont alterné le bon et le moins bon. Les ventes au détail ont progressé de +7,5% en juin, poursuivant leur rattrapage engagé en mai. La production industrielle a par ailleurs grimpé de +5,4% pour le 2ème mois consécutif. La confiance des consommateurs mesurée par l’Université du Michigan a en revanche reculé (73,2, contre 77,6 attendu). En Chine, la croissance du 2ème trimestre (+3,2%) a dépassé le consensus, notamment grâce à l’investissement. Enfin, sur le Vieux Continent, les intervenants ont salué l’accord trouvé par les 27 pays membres de l’Europe sur un plan de relance commun de 750 Mds €. Les pays les plus faibles (dont la France) recevront 390 Mds € de subventions de la part de l’Europe du Nord. Par ailleurs, pour la première fois, les pays européens vont émettre des obligations communes sur les marchés.

 

L’euro n’est plus qu’à quelques encablures de son pic enregistré en mars face au dollar. En quatre mois, son avancée ressort à +7,5%. Faut-il pour autant parler de force de l’euro ou de faiblesse du dollar ? Nous penchons pour la seconde explication. Le billet vert est en effet affecté par la crise sanitaire persistante aux Etats-Unis et l’incertitude liée aux élections présidentielles de novembre prochain. //

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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