À la une
La mutation du virus inquiète (rédigé le 23/12/2020)
Le CAC 40 semblait être en mesure de tenir son rang, au-dessus des 5 500 pts, malgré les annonces de reconfinement dans plusieurs pays européens (Angleterre, Belgique, Pays-Bas, Allemagne...). Le regain de contaminations constituait toutefois un épouvantail pour les investisseurs, qui se demandaient s’ils n’avaient fait preuve, récemment, d’un peu trop d’optimisme.
Et la mutation du covid-19, surtout observée outre-Manche, constituait un vrai motif d’inquiétude. Les informations restent encore incertaines sur la virulence de cette nouvelle souche. Mais quoi qu’il en soit, le Royaume-Uni a été isolé du continent. Et cela, par-delà les discussions du "Brexit"» qui n’en finissent pas de jouer les prolongations.
Les valeurs cycliques et celles touchées de plein fouet par la crise (aérien, aéronautique, tourisme, hôtellerie...) rechutaient sans grand discernement.
Pourtant, les marchés ont eu à apprécier quelques bonnes nouvelles. Ainsi, les autorités européennes ont autorisé le vaccin développé par Pfizer et BioNTech. Par ailleurs, et cette fois aux États-Unis où la vaccination de masse a déjà débuté, les Républicains et les Démocrates ont enfin trouvé un accord sur un nouveau plan de relance de 900 Mds $. Le paquet d’aides supplémentaires prévoit notamment l’envoi d’un chèque de 600 $ à chaque Américain.
Dans cette attente d’ailleurs, les marchés inscrivaient de nouveaux records historiques. D’autant que la FDA a accordé une autorisation de mise sur le marché en urgence au vaccin développé cette fois par Moderna.
Par ailleurs, et du côté de la politique monétaire, la Fed a décidé de poursuivre, comme attendu, sur la voie qui est la sienne depuis de longues années. Jerome Powell a de nouveau promis "d’utiliser toute la palette d’outils à sa disposition pour soutenir l’économie".
Les cours du pétrole reculaient nettement lundi 21 décembre face aux nouvelles mesures restrictives imposées aux frontières britanniques en raison de l’émergence d’une nouvelle souche du coronavirus. Le baril de WTI perdait ainsi près de 2 $ sur ses récents plus haut observés à 49 $. De toute évidence, la demande à court terme va être affectée par cette limitation des déplacements et des échanges. Les pétrolières reculaient.
Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici
Pour connaître nos conseils, notre méthode d'investissement et pour gagner en Bourse, abonnez-vous à Propos Utiles (12 pages d'analyses et de conseils / 48 numéros par an) en cliquant ici.
Copyright (c) Propos Utiles www.proposutiles.fr