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Le CAC40 conserve les 6 000 pts (rédigé le 21/01/2020)

A l’exception des indices américains, dont l’évolution "haussière"» semble toujours inflexible (de nouveaux records historiques ont été inscrits), les places boursières mondiales ont évolué de façon plus contrastée au cours de la semaine. La tendance générale restait positive, mais certains éléments sont venus troubler la donne.

Ainsi, sur le plan statistique, la production industrielle américaine a déçu (+0,3% en décembre), tandis que la hausse du PIB chinois est tombée à +6,1% pour l’année 2019, son plus bas niveau en 30 ans.

Boeing pesait également sur le moral des intervenants : l’avionneur chercherait à emprunter quelques 10 Mds $ auprès des banques, selon CNBC, alors qu’il a identifié un nouveau problème de logiciel sur son 737 MAX.

Lundi 20 janvier, alors que Wall Street restait fermée (Martin Luther King Day), le Fonds monétaire international révisait sa prévision annuelle de croissance pour l’année en cours : l’institution table désormais sur une hausse de l’activité de +3,3% à l’échelle de la planète, contre +3,4% précédemment.

Par ailleurs, Moody’s dégradait la notation de Hong Kong. Les valeurs du luxe en souffraient alors que l’île représente 10% de ce marché au plan mondial. Par ailleurs, les craintes entourant le virus isolé récemment en Chine (4 morts) pesaient sur les marchés. Les autorités locales ont indiqué qu’il était transmissible entre humains. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) va tenir une réunion d’urgence à ce sujet et beaucoup d’observateurs craignent des restrictions dans les déplacements. Les compagnies aériennes reculaient, en toute logique.

Du côté des résultats américains, 8% des entreprises du S&P500 ont publié leurs trimestriels. En moyenne, leurs profits accusent une baisse de -2,3%. Toutefois, il est bien trop tôt pour en tirer quelque conclusion que ce soit.

Enfin, avec un record historique atteint à 1 480,49 $, l’action Alphabet est devenue la 4ème valeur de la cote américaine à afficher une capitalisation (prix de l’action multiplié par le nombre de titres composant le capital de la société) dépassant 1 000 Mds $ (901 Mds €). Elle rejoint ainsi Apple, Microsoft et Amazon. A titre de comparaison, Total pèse 126 Mds €, LVMH 217 Mds €, Sanofi 115 Mds € et Renault seulement 11 Mds €.

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