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PU # 3038 / La volatilité a disparu (rédigé le 08/03/2023)

Depuis près d’un mois, les marchés financiers se refusent à choisir une direction. Bien sûr, l’indice CAC 40 a inscrit cette semaine un record historique à 7 401,15 pts. Pour autant, ce dernier reste marginal par rapport à celui du 16 février (7 387,29 pts). En réalité, l’indice parisien tend à évoluer dans des bornes étroites au sein desquelles les investisseurs se contentent de réaliser des arbitrages de court terme. Aux Etats-Unis, la volatilité est également en voie de disparition. Le dernier écart supérieur à 2% remonte au 6 janvier pour le S&P 500. 

 

Sur le front économique, les données sont ainsi accueillies avec sérénité, quelle que puisse être leur tonalité. A Wall Street, l’indice de confiance du Conference Board a ainsi chuté à 102,9 pts en février, sous les attentes (108 pts), sans provoquer d’inquiétudes particulières. De même, le rebond limité de l’ISM manufacturier (47,7), toujours en zone de contraction, ainsi que la forte progression de sa composante prix ont été ignorés. Ces données semblent indiquer que le ralentissement à l’œuvre tarde à peser véritablement sur l’inflation. Ce qui pourrait inquiéter les membres du comité de politique monétaire de la Fed. Du côté des bonnes nouvelles, la stabilité de l’ISM des services (55,1) a été perçue comme « normale ». En Allemagne, les prix à la consommation ont augmenté plus vite que prévu (+9,3%). 

 

Dans l’ensemble, ces données pointent vers un ralentissement très modéré de l’inflation, ce qui fait réagir les marchés obligataires. De part et d’autre de l’Atlantique, les taux à 10 ans ont enregistré un pic annuel (4,09% aux états-Unis, 3,26% en France par exemple). Au sein de la BCE, des dissensions sont apparues sur le signal à envoyer au marché, si l’on en croit le compte-rendu de la réunion de février. Parallèlement, les responsables monétaires américains ont averti d’une poursuite du resserrement. Neek Kashkari (Fed de Minneapolis) a par exemple admis que les taux pourraient devoir grimper au-delà de 5,4%. Ce dernier élément n’a soutenu que modérément le dollar face à l’euro.

 

Retrouvez le sommaire du numéro de la semaine ici

 

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