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Le Nasdaq poursuit son ascension (rédigé le 02/09/2020)

On prend les mêmes et on recommence... Cette semaine encore, les stars américains de la technologie ont fait parler d’elle, et plus particulièrement Apple et Tesla. le nominal de la première a été divisé par 4 et celui de la seconde par 5. Dans les faits, ces opérations ne changent rien pour les actionnaires. Mais elles permettent malgré tout à certains investisseurs d’accéder à des noms populaires de la cote sans avoir à débourser plus de 1 000 $ ou 2 000 $ pour acheter un seul et unique titre. Le jour de cette division de nominal, Apple prenait +3,39% et Tesla s’envolait de +12,57%.

Le Nasdaq continuait donc d’aligner les records historiques pour un sommet touché à 11 829 pts (+31% depuis le 1er janvier 2020 !). La hausse alimente à la hausse sur ce compartiment – même si les élus sont finalement peu nombreux – alors que les investisseurs tournent le dos aux compartiments plus "matures"» en dépit de valorisations peu élevées et de rendements très appréciables. Le Dow Jones effaçait, dans le même temps, ses pertes depuis le début de l’année alors qu’il avait perdu jusqu’à -37% en plein cœur de la crise du coronavirus.

Wall Street était, il est vrai, soutenu par l’annonce d’une politique toujours plus accommodante de la part de la Fed. La Réserve fédérale américaine a annoncé que l’inflation pourrait, à l’avenir, rester au-dessus de son objectif de 2% "pendant un certain temps" avant qu’elle n’agisse en relevant ses taux d’intérêt. En d’autres termes, les taux resteront bas même en cas de rebond de l’inflation. Voilà qui a fait les affaires des investisseurs alors que la bonne santé des marchés financiers dépend étroitement (et depuis de très longues années) de ce type de largesses monétaires. Cette nouvelle, pourtant anticipée, a été saluée. Jerome Powell, le Président de la Réserve fédérale, a d’ailleurs tenu à être plus clair encore en rappelant que l’institution était prête à utiliser "sa gamme complète d’outils" pour soutenir l’économie.

Sur le front des statistiques, peu d’éléments ont été communiqués au cours des derniers jours. Aux États-Unis toujours, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties à 1 million sur la semaine passé, en ligne avec les attentes. L’estimation de contraction du PIB américain au titre du 2ème trimestre a par ailleurs été ajustée (-31,7% contre -32,9% communiqué précédemment). Enfin, les dépenses des ménages ont rebondi de +19% en juilllet (+1,5% attendu).

Du côté du plan de relance, poussé par un Donald Trump obnubilé par sa réélection, les discussions entre Républicains et Démocrates restaient au point mort.

Après s’être stabilisé, le dollar perdait de nouveau du terrain à 1,20/€ (voir page 12). Le pétrole, quant à lui, ne faisait guère de vagues (43 $ pour le baril de WTI) alors que les stocks américains de brut se sont inscrits en baisse pour la 5ème semaine de suite.

Dans le même temps en Europe, les indices poursuivaient leurs lentes oscillations. Le CAC40 restait accroché aux 5 000 pts. Encore...

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