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PU # 3079 / Baisse en Europe, stabilité à Wall Street (rédigé le 16/01/2024)
Au cours d’une semaine écourtée sur le marché américain (Martin Luther King’s Day), les écarts sont restés de nouveau modestes. Sur les places européennes, la dynamique était plutôt "baissière", avec notamment un recul du CAC40 revenu vers 7 400 pts, soit quelques 200 pts sous ses récents plus hauts.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont progressé plus qu’anticipé en décembre (+0,3% sur un mois et +3,4% sur un an, contre un consensus fixé à respectivement +0,2% et +3,2%). Hors éléments volatils, l’indice est ressorti à +3,9%, en recul par rapport à novembre (+4%), mais là encore, au-dessus du consensus (+3,8%). Dans un premier temps, les investisseurs ont craint que cette donnée ne réduise les chances de voir la Réserve fédérale abaisser ses taux en mars prochain. D’autant que John Williams (Fed de New York) et Loretta Mester (Fed de Cleveland) ont l’un et l’autre clairement appelé à maintenir une politique restrictive. Puis, les opérateurs se sont finalement accrochés à leurs anticipations dans l’attente de bons chiffres pour janvier et février. Les rendements obligataires ont ainsi fléchi.
En Allemagne, la production industrielle a reculé de -0,7% en novembre alors que les économistes tablaient sur une hausse de +0,2%. La situation économique demeure compliquée outre-Rhin (l’Allemagne est le seul pays européen en récession en 2023).
Sur le front géopolitique, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre les rebelles Houthis, lesquels perturbent le trafic maritime et provoquent une envolée des taux de fret.
Les banques américaines ont publié leurs comptes trimestriels, avec des pertes pour Citigroup, des bénéfices en recul pour Bank of America (-56%) et JPMorgan (-15%). Les titres du secteur ont chuté avant de se reprendre, quasi-instantanément.
En Chine, l’indice des prix à la consommation s’est inscrit en repli de -0,3% en décembre sur un an. Il s’agit de son troisième mois consécutif en territoire négatif. Alors que la plupart des banques centrales mondiales luttent contre l’inflation, l’ex-Empire du Milieu est confronté à des surcapacités qui génèrent une forte pression sur les prix. Dans un tel environnement, les mesures de relance annoncées par Pékin demeurent insuffisantes.
Enfin, dans l’anticipation du feu vert des autorités boursières américaines à la commercialisation d’un ETF investi en bitcoins émis par BlackRock, les "spéculateurs" s’étaient positionnés à l’achat sur la cryptomonnaie, jugeant qu’un tel produit allait gonfler la demande. Finalement, le bitcoin a chuté de -15% depuis le lancement de l’ETF. Son cours ressort en baisse depuis le début de l’année, proche du support technique des 40 000 $.
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