Les marchés européens ont reculé de manière limitée cette semaine, quand leurs homologues américains parvenaient encore à gagner quelques points. Le lancement de la vaccination au Royaume-Uni et surtout aux Etats-Unis a permis d’éviter une consolidation. Tout comme la reprise des négociations sur le « Brexit »», alors que leur échec était annoncé. Ou encore les (modestes) avancées obtenues dans le cadre des négociations portant sur le nouveau plan de relance américain.
Alors que l’Allemagne a mis en place un reconfinement « dur » faisant craindre une nouvelle dégradation de la situation économique, le laboratoire CureVac a annoncé le lancement de la 3ème et dernière phase d’essais cliniques à grande échelle de son candidat vaccin. Le contre-temps rencontré par Sanofi n’a pas eu d’effets mesurables sur les marchés.
L’optimisme restait de mise, comme l’ont montré les introductions en Bourse, à Wall Street, d’Airbnb et DoorDash. Pour son premier jour de cotation, Airbnb a flambé de +113%. L’action de la plateforme de location de logements consolidait de -10% au cours des deux séances suivantes. Malgré tout, sa valorisation ressort à 80 Mds $. Soit près de 10 fois celle du géant de l’hôtellerie Accor. Est-ce bien raisonnable ? Nombre de stratèges s’inquiètent d’ailleurs de ces signes d’enthousiasme par trop démesurés.
Il est vrai que les banques centrales continuent d’alimenter ce courant acheteur. Cette semaine, la BCE a ainsi annoncé vouloir renforcer son soutien à l’économie du Vieux Continent. Pour ce faire, elle a relevé son programme d’achats d’actifs (PEPP) à 1 850 Mds € et l’a étendu jusqu’en mars 2022.
Ces annonces n’ont pas suffi à mettre un terme au raffermissement de la monnaie unique face au billet vert. Au cours de la semaine, elle est remontée à 1,2146 $ pour un sommet touché à presque 1,2200 $. Les marchés restent convaincus que le billet vert va continuer de s’affaiblir : un Congrès divisé va bloquer la mise en action du programme de Joe Biden et conduire la Fed à assouplir davantage sa politique monétaire.
En Europe toujours, on notera également que les 27 sont parvenus à s’entendre au sujet de l’avenir de leurs finances, après la levée des veto hongrois et polonais.
Le pétrole restait bien orienté (46 $ le baril de WTI). Les investisseurs tablent sur une prochaine hausse de la demande, malgré la hausse des stocks américains (+15,2 M sur la semaine).
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